mardi 22 décembre 2015

Le cro-magnon à l'ère informatique

Accro de l'actualité, je lis quotidiennement des journaux en ligne, je visionne des reportages, je lis des tweets de journalistes.  Puis y'a Facebook où je reçois pêle-mêle des nouvelles d'amis, de connaissances, et d'organismes, de journaux et de groupes.  Je contribue aussi des p'tits bouts de vie, des nouvelles et des opinions à ce pêle-mêle virtuel.

Je m'attarde sur les commentaires des articles. Oh bordel ! Précisons d'abord que la majorité des commentateurs ne semblent pas avoir lu ou compris l'article avant de commenter.Trop souvent la discussion bifurque sur un sujet tout autre. Les pêteux de bretelles, semblables à des ivrognes sermonant dans une taverne malfamée de la basse-ville, s'enorgueillissent de leurs arguments illogiques et de leurs opinions haineuses, servant le tout dans un français à faire pleurer Larousse, Grévisse et leurs enseignantes du primaire.

Pis encore, ils ont un auditoire qui les applaudit et qui en remet à son tour, déversant généreusement fiel et pourriture. Cet espace citoyen qui devait encourager la discussion, le partage d'information et les décisions éclairées est devenu un réservoir de purin, un contaminant social.

Et dire que ces cro-magnons là votent? C'est à vouloir faire passer un test avant de remettre un bulletin de vote aux électeurs.