Six instances de coups de feu en 14 jours à Ottawa. À ce rythme-là, y'en aura plus de 155 en 2016.
Non, ce n'est pas acceptable. Que les gangs de rue soient responsables de la plupart des instances rend le tout encore moins acceptable.
La police connaît les gangs de rue, ses membres. Alors c'est quoi l'affaire ? Est-ce la police d'Ottawa fait suffisamment pour les désarmer ?
Si les armes entrent si facilement des États-Unis, y'a quelque chose qui cloche. Les contrôles n'ont-ils pas été resserrés depuis 2001 ?
Quand je vois deux sinon trois véhicules policiers fantômes guetter les automobilistes qui oseraient faire un virage à droite (interdit sur ma rue le matin), je me demande si les priorités sont à la bonne place. Est-ce que le corps policier est là pour les amendes ? Est-ce que les effectifs policiers sont bien utilisés ? Et que dire du policier qui dirige la circulation au Costco, avec son auto-patrouille ? Est-ce que ce service payant ne distrait pas du mandat ?
Je lisais le document budgétaire du service de police d'Ottawa. Par tête de pipe, il semblerait que la ville d'Ottawa ait moins de policiers que presque toutes les grandes villes du pays bien que le territoire soit un des plus grands. Pis après ? Raison de plus pour mieux faire.
C'est la capitale, direz-vous. C'est d'ailleurs un argument du Chef Bordeleau pour expliquer une augmentation de son budget. Ben bordel, que le fédéral paie une part accrue des coûts et impose le bilinguisme.
Voilà ...